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Tout va bien [Yuki]
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Aiji Hakata

Aiji Hakata

Infecté souterrains

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Mar 26 Jan - 14:42




...

Tout va bien ?Yuki



Tu ne savais pas quoi faire ce soir. L'envie de sortir en ville pour aller au parc ou encore dans un bar pour boire un verre et peut être te faire quelqu'un ne te tentait pas plus que ça. De plus, pourquoi sortirais-tu ? Tu avais une bouteille de rhum ambré dans ta chambre donc tu pouvais boire ici. La nuit allait être longue cependant  étant donné que tu n'avais personne à qui parler. Tu avais tes bras autour de tes jambes, buvant de temps à autres. Tu te demandais ce que pouvait bien faire Victoria en ce moment mais elle ne pouvait pas tout le temps être là pour toi après tout. Au final pourquoi ne sortirais-tu pas ? Tu grognas avec la tête rentrée entre tes jambes et ton torse. Qu'est ce que tu pouvais bien faire ce soir sérieux ?! Ça commençait à t'énerver de plus en plus et lorsque tu étais dans cet état tu avais envie de boire du sang. NON il ne fallait pas ! Sinon c'était la camisole et la chambre d'isolement directement, encore une fois. Tu en avais marre de cette pièce que tu ne connaissais que trop bien... Foutue salle de merde ! Foutue camisole ! Tu les emmerdais ! Tu les emmerdais tous ! Tu te levais et fermas ta bouteille avant de la planquer de nouveau et ainsi sortir de ta chambre avec ton paquet de clope et ton briquet. Tu allais déambuler dans les couloirs comme un fantôme. Ce que tu étais en quelque sorte avec ta carrure et ta  peau pâle. Tu avançais donc lentement dans les couloirs, titubant légèrement. Tu n'avais pas mangé et tu avais bu bien trop vite pour que l'alcool te monte au cerveau ainsi ! Tu soupirais en t'aidant du mur pour marchant et ne pas tomber.

Tu te perdais un instant dans tes pensées. Peut être aurais-tu dû prendre la bouteille de rhum ambré avec toi ?

« Fait chier ! » Maugréas-tu tout en ayant un vertige qui te mis à terre. «  Et ça continue ! »

Tu ne savais que pester en cet instant avant de te rendre compte que tu te trouvais devant les portes vitrées qui rendaient à la cour des internés. ENFIN ! Tu allais pouvoir fumer ta clope qui te mettrait encore plus dans un état second... Mais après tout qui s'en rendrait compte ? Et qui se rendrait compte qu'à présent tes dents ont transpercé le haut de ton poignet, où il y avait déjà bien trop de marques de morsure, pour boire de ce si délicieux elixire carmin ? Tu laissas couler le sang un petit peu pour allumer ta clope et prendre une bouffée d'air toxique pour ensuite revenir lécher ton sang. La morsure n'était pas très profonde pour une fois, cela ne se verrait presque pas demain matin.  C'est alors qu'éclairé par l'un des lampadaires tu vis un jeune homme avancer en ta direction mais... Il semblait plus perdu qu'autre chose et... Il s'engueulait avec une peluche ? Tu te demandais quelle pouvait être sa maladie, était-il nouveau dans les souterrains ? Ça expliquerait son air perdu. Tu arrêtas de boire ton sang et t'approchas de lui, commençant à parler d'un ton doux.

«  Tu sais que tu devrais pas traîner là à cette heure ? T'es nouveau ? »

Pas de réponse et il parlait toujours à sa peluche, tu voulais lui toucher l'épaule mais s'il était comme Vic', l'effet ne serait pas le bon. Tu te décidais donc à faire un truc que jamais tu ne ferais en temps normal : lui souffler un peu de ton air grisâtre dessus.

« Oh... Sors de tes... » Tu le regardas d'un peu plus prêt. «  C'est quoi ces bleus ? »




©️ Jawilsia sur Never Utopia

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Mar 26 Jan - 17:31



Lundi 27 janvier 2110

En septembre je suis entré dans cette académie afin de continuer mes études. Papa et maman veulent que je continue à avoir de bonnes notes et je soupçonne un peu qu'ils m'ont aussi mis là pour que je puisse travailler plus. Mais je commence à avoir beaucoup de mal à me concentrer depuis les vacances de noël. Les cours en eux-mêmes sont plus exigeants et j'ai l'impression que les professeurs veulent m'obliger à participer en cours en nous demandant des exposés à travailler en groupe. Je pense notamment à celui à faire en littérature japonaise sur ce bouquin… Je l'ai lu par plaisir mais l'analyse est extrêmement difficile. Puis pourquoi travailler en groupe ? Je n'ai confiance en personne dans la classe. Je les préfère tous loin, très loin, de moi. Mais bon… tant que mon binôme ne tente pas de devenir mon "ami", soit disant, je peux essayer. J'espère juste qu'il ne va pas penser que je suis un incapable, lui aussi. Bref… Mes parents ont aussi recommencé leur petit rituel de chaque année. Je n'arrête pas d'y penser et je me demande vraiment pourquoi ils font ça. Je sais que je suis un mauvais garçon, que j'ai besoin d'être puni régulièrement, et, surtout, qu'il me font tout ça pour que je ne grandisse pas en étant tordu.

Couché dans mon lit à l'internat, je regarde le plafond. Les autres, dans la chambre, dorment à point fermé depuis plusieurs heures déjà. Du coup, il n'y a aucun bruit. C'est déjà ça. Juste Shan qui fait exprès de ronfler comme une locomotive maintenant qu'il a but comme un trou. Cela fait combien de temps maintenant que je le supporte ? Je n'en sais trop rien mais ça finit par m'agacer fortement. Dire qu'il est le seul à me parler et que je peux appeler mon ami. Comment j'en suis arrivé à le considérer de cette manière ? Je ne m'en rappelle plus. Mais, maintenant, autant le garder à mes côtés. Je pousse donc un énième soupir de consternation qui finit par le réveiller. Gardant sa place dans mon bras droit, il ouvre un œil et me regarde comme pour me sonder. Je lui envie énormément cette facilité qu'il a de se réveiller et de réfléchir correctement en quelques secondes seulement. Je ne suis jamais du matin car il semble que j'ai des difficultés monstre à dormir ces derniers temps. Surtout les jours qui précèdent et suivent mon anniversaire. Cette fois, c'était un dimanche, ce qui arrive plutôt rarement, donc hier. Shan, qui semble le deviner, me dit sur le ton de l'évidence en baillant :

Tu devrais pas rester comme ça sans rien faire. Fais de l'exercice. Ça te fatiguera.

Je fronde les sourcils et pense aux risques que comporte cette idée. Si un surveillant me trouve, mes parents seront mis au courant et je serais puni, à raison. Je ne tiens vraiment pas à ce que ça arrive maintenant. Je veux être un bon garçon. Mais le chat insiste en imaginant que la nuit nous pourrions trouver des fontaines d'alcool abondantes dans lesquelles il pourrait nager jusqu'à être ivre mort. Je soupire et me lève en lui répondant dans un murmure :

Ouais, je vais me promener. Mais sans toi. Tu m'énerves à parler et ronfler tout le temps.


Quoi ?! Tu m'emmène pas ?! Comment puis-je vérifier s'il y a des fontaines d'alcool si je viens pas ?!



Je soupire sans répondre à ses hurlements. Ce n'est pas la première fois qu'il fait ça et que personne ne s'en rend compte, donc j'ai arrêté d'essayer de le raisonner, préférant le laisser s'exciter tout seul. Avec un peu de chance, il va s'épuiser et me laisser tranquille. Mais j'ai le temps de m'habiller sans qu'il se soit calmé. Au contraire, il vient de se mettre en colère en constatant que je l'ai ignoré tout du long. Cela m'arrache un nouveau soupir alors que je m'assois pour enfiler mes baskets de toile noires.

Quoi ?!

T'es chiant, Shan.


T'as qu'à m'emmener !!!


Il s'accroche à mon jean en pestant et me suppliant encore et encore, jusqu'à ce que je craque. Voilà comment je me retrouve à déambuler dans l'académie, Shan dans mes bras, pelotonné contre mon tee-shirt noir trop grand pour moi, j'ai un peu froid à cause du froid de l'hiver. Mais je ne me plains pas. Il manquerait plus que le chat se moque de moi parce que je n'ai mis ni manteau, ni gilet. Néanmoins, l'école étant complètement méconnaissable dans le noir, je finis par me perdre dans les couloirs. Je continue pourtant à marcher, de plus en plus paniqué. Bien entendu, mon ami peluche est très sensible et sait comment je suis. Il finit donc par me demander sur un ton moqueur :

On est perdu, n'est-ce pas ?


Je ne réponds pas et m'arrête devant un hall d'entrée que je ne reconnais pas. Où suis-je ? Je grimace, donnant ainsi, involontairement, raison à mon compagnon qui en profite pour se moquer ouvertement de moi. J'essaie de ne pas trop l'écouter en sortant à l'extérieur en espérant ainsi retrouver mon chemin. Mon regard se promène longuement sur ce qui m'entoure mais, rien à faire, rien n'est comme je m'en rappelle. Je sais que l'académie est plutôt grande, avec plusieurs zones, mais je n'étais encore jamais allé au-delà de la zone nord.

Eh ! Tu m'écoutes au moins ?

Pourquoi le ferais-je alors que tu es méchant avec moi.


Parce que ce n'est pas bien de ne pas donner de l'attention aux personnes qui te parlent. Je pourrais le dire à ta mère. Où à ton père.

Tu ferais pas ça.


Qu'est-ce que t'en sais d'abord ?

Ça fait longtemps que tu leur aurais dit ça si tu en avais le courage.


Mais pour qui tu me prends ?!



Nous continuons de nous disputer comme ça un moment alors que je continue à marcher dans l'espoir de trouver à nouveau mon chemin. J'ai l'impression que tout se ressemble et c'est vraiment très désagréable. Plus encore que j'ai de plus en plus l'impression d'être vraiment nul. Je vais juste me faire disputer, si ça continue, alors que j'ai promis d'être un bon garçon…

Soudain, j'entends une voix, plutôt masculine, qui me fait sursauter en disant que je ne devrais pas être là. Il me demande aussi si je suis nouveau. Doucement, je plisse les yeux pour regarder le garçon qui semble me parler. Il est plutôt brun, tient une cigarette à la main, ce qui ne m'aide pas à être calme, et me regarde. Je l'observe jusqu'à ce que j'entende Shan lui crier qui s'agite dans mes bras :

Et toi, tu fais quoi là si on n'a pas le droit ?

Chuuut Shan !


Mais je vais lui montrer, moi, qu'on ne parle pas comme ça aux autres moi !  Surtout que lui aussi est dehors et qu'il a certainement pas plus que toi !

Il a sans doute ses raisons. Ne lui dit rien qui puisse le mettre en colère.


Tu fais encore ta chochotte, non ?

Mais non ! Je…


Je ne peux pas continuer, déranger par la fumée de cigarette qui me fait tousser. Alors que je tente de m'en débarrasser, j'entends le garçon me parler encore. Mais tout ce que je comprends réellement c'est une question qui me tend. Il me demande ce que sont les bleus. Mes vêtements actuels ne les cachent pas tous. Mais j'ai encore de la chance que tenir Shan cache mes cicatrices sur les bras. Soupçonneux, méfiant, je fais un pas en arrière sans trop savoir où regarder, de crainte de trop l'observer ou pas assez. Et, faisant cela, je tente de répondre alors que le chat hurle avec colère, l'empêchant de bien me concentrer :

C-c'est rien ! Je suis juste maladroit !


Et menteur en plus ! Tu peux pas dire que c'est juste tes parents qui te punissent à cause de tes bêtises au lieu de dire des trucs pareils ?!

Oh la ferme toi !


Pour dire à Shan de se taire avec un énervement qui me caractérise peu, que je montre que devant ma peluche en général, je prends cette dernière par le cou comme je le ferais avec un chat, pour mettre son museau souriant devant mon visage.


Dernière édition par Yuki Nakamura le Mar 26 Jan - 19:33, édité 1 fois
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Aiji Hakata

Aiji Hakata

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Mar 26 Jan - 18:59



Tout va bien?

27/01/2110
Animal I have become || Three days grace


Tu n'aimais pas utiliser ce genre de choses, à savoir  balancer de la fumée sur quelqu'un, pour qu'il sorte de ses pensées. Tu ne savais même pas pourquoi tu l'avais fait en plus c'était ça le pire ! Tu voulais peut être juste qu'il t'écoute ? Mais lorsque tu repris d'une voix douce la parole tu vis des bleus, et pas qu'un peu! Tu soupiras lorsqu'il avoua que c'était simplement de la maladresse, avant de se reculer. J't'en foutrais de la maladresse moi ! Tu levas ton doigt où du sang de ton poignet avait un peu coulé et pris la parole.

«C'est pas des bleus de maladresse ça... On se connaît pas je sais mais tu t'fais battre j'me trompe ? Famille ? Supposés camarades ? Je suis pas psy mais si tu veux parler c'est bien de se décharger auprès d'un inconnu parfois...»


Tu tiras une latte sur ta clope alors qu'il se dit à lui-même de se taire, mais, en fait, tu vis qu'il parlait à sa peluche. Tu avais connu une internée dans ce genre, qui elle avait une poupée de porcelaine avec qui elle entretenait un lien fort d'amitié malheureusement tu ne pus pas connaître bien longtemps la jeune fille étant donné qu'elle avait réussi à se suicider dans la chambre d'à côté. Elle avait réussi à se couper l'artère de l'avant bras. On ne te l'avait pas dit, tu avais juste vu son bras sortir du sac mortuaire. Tu soupirais, il était plus jeune que toi semble-t-il mais pourtant tu doutais qu'il soit un interné. Tu les connaissais tous et à la moindre arrivée tu allais te présenter à la personne pour essayer de tisser un lien. Ton côté extravertie qui jouait bien évidemment ! Tu te rendis ensuite compte que tu ne t'étais pas présenté, grave erreur pour toi qui n'oubliais jamais ça en général ! Tu tendis la main qui ne tenais pas ta sucette à cancer pour profiter de l'autre pour aspirer la fumée au goût de goudron et tout un tas d'autres saloperies. Tu n'étais plus à ça près après tout...

« Je m'appelle Aiji... T'es dans la cour des internés... C'est pour ça que je t'ai demandé ce que tu faisais là mais t'avais pas l'air de m'avoir entendu... Tu t'appelles comment toi ?»


Une fois ta main tendue tu attendis qu'il la prenne ou non et la laissas retomber le long de ton corps, tu secouais la tête lentement. Elle tournait encore plus depuis que tu avais commencer ta cigarette. Ouaip... C'était pas l'un des plans les plus judicieux mais... Tu t'en foutais... Puis tu le regardais et vis qu'il tremblais, de peur ou de froid ? Dans le doute tu retirais ta veste et la lui tendis de ton bras blessé, comme un imbécile...

« Tiens prends là j'ai chaud moi... »









Dernière édition par Aiji Hakata le Mer 27 Jan - 4:04, édité 1 fois
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Mer 27 Jan - 2:06



Lundi 27 janvier 2110



Je n'aime vraiment pas devoir sentir la cigarette à cause de la fumée qu'on me souffle dessus. C'est une des punitions que mes parents ne peuvent pas me faire parce qu'ils ne fument pas, mais qu'ils seraient capable de me faire si c'était le cas. C'est pourquoi j'ai l'impression d'avoir fait une bêtise quand le garçon qui est là me le fait alors que j'essaie de calmer Shan. Même sa voix douce ne me fait pas voir les choses autrement puisque cela ne veut absolument rien dire. Mais, d'un autre côté, a-t-il le droit de me punir ainsi ? Il ne semble pas beaucoup plus vieux que moi, mine de rien. Je peux le deviner notamment parce qu'il semble faire une taille pareille à celle de mes camarades de classe. Quoique… Cela signifie-t-il réellement quelque chose ? Les adultes aussi peuvent aussi être aussi grands que lui. Alors… est-ce que sa dégaine peut-être un indice ? Ce n'est même pas sûr. J'ai beau parler avec Shan pour qu'il évite de dire tout et n'importe quoi à cet inconnu, j'ai entendu sa question destinée à savoir ce que je fais là à cette heure. Rien que ce genre de question pose le doute puisque les surveillants auraient exactement la même. Il n'est donc pas étonnant que je sois sur les gardes, même si je préfère ne pas le montrer pleinement.

Finalement, avec la question sur mes bleus qui est la seule chose que je comprends maintenant qu'il a totalement mon attention, il a terminé de me rendre méfiant. Pourquoi voudrais-je en parler à une personne que je ne connais pas ? Puis, en quoi est-ce si étrange d'avoir des bleus ? Je suis persuadé que mes parents ont raison de me punir comme ils le font puisque je suis un mauvais fils. J'estime que ceux qui n'en ont pas sont tout simplement d'assez bonnes personnes pour ne pas avoir de tels vécus. Et pour cacher le fait que je ne suis pas une bonne personne, je prétends que je suis juste très maladroit. Pourquoi cela ne serait-il pas possible ? Je vois souvent des sportifs qui ont des bleus et certaines personnes montrent les leurs en disant que ce sont des accidents. Alors pourquoi pas moi, même si les miens sont plus grands que ceux des autres ? Je veux paraître confiant dans mes paroles pour que cela puisse être irréfutable. Sauf qu'il fallait qu'à ce moment précis Shan me traite de menteur ! Je ne pense pas au fait que mon pas en arrière puisse démentir mes propos, ce qui me pousse à en vouloir pleinement à ma peluche qui me sourit narquoisement.

Alors que je regarde le chat que je tiens par la peau du cou, j'entends l'inconnu reprendre la parole. Sans lâcher l'animal, je regarde le brun qui a levé un doigt sans que je comprenne pourquoi. Mais ce qui attire vraiment mon attention est une blessure à son poignet. Lui aussi il se blesse comme il peut m'arriver de le faire par moment ? Il se punit tout seul ? Mes yeux se relèvent en direction du visage de la personne à qui je viens de mentir. Ce dernier est en train de prétendre savoir d'où viennent mes bleus. Et le pire est qu'il a raison d'une certaine manière. Je porte alors un regard noir au chat qui me regarde, complètement moqueur. Il m'énerve ! ! J'en suis sûr que c'est sa faute ! Parce qu'il ne serait pas étonnant que l'autre sache pour tout ça s'il l'a entendu. Je me sens énervé comme je ne peux le faire que lorsque je suis seul avec Shan. Sauf qu'il est complètement en train se me taper sur le système.  Je fais donc très peu cas de la présence de mon interlocuteur qui me propose de parler et demande à la peluche que je regarde dans les yeux de se la fermer avec violence. Je ne fais que très peu preuve de ce genre de comportement, mais ça fait un peu de bien. Puis, c'est pas ma faute s'il me cherche aussi. D'ailleurs, il me répond en posant une de ses pattes avant sur sa bouche :

Mais faut bien que quelqu'un rétablisse la réalité.

Il a pas besoin de savoir ! Et…


T'as peur de ce qu'ils pourraient dire surtout s'ils viennent à apprendre que des personnes ont compris ce qui se passe à la maison, n'est-ce pas ?

Le dis pas comme ça. Ils sont pas méchants.


Doucement, comme calmé, je reprends le chat dans mes bras comme lorsque je suis arrivé et reporte mon attention sur mon interlocuteur. Je me rappelle très bien ce qu'il m'a dit, mais je n'ai pas envie de lui répondre et encore moins me confier. Je suis déjà bien assez fautif comme ça. Pas besoin d'en rajouter. Je pense même me punir en rentrant. Je n'ai pas pris ma lame, même si j'aurais dû. Quoique, peut-être qu'il en a une, lui aussi. Sinon, comment se serait-il blessé ? Mes yeux se posent sur son poignet tout comme les siens semblent me détailler.

Au moment où je m'y attends le moins, je le vois tendre la main comme s'il voulait que je la prenne. Et, en faisant ça, il me dit qu'il s'appelle Aiji et que nous sommes dans la cour des "internés". Il a beau prétendre que c'est la raison pour laquelle il m'a dit que je ne devrait pas être là,  je ne le crois pas vraiment. Je ne vois pas pourquoi il s'en inquiéterait alors que nous ne nous connaissons pas, que nous ne sommes pas ce qui peut être qualifié comme des amis. Je l'observe donc un instant et, sans prendre sa main car cela me demande de me rapprocher de lui, je demande avec une certaine suspicion :

Si je te dis mon prénom, pourquoi tu n'irais pas le répéter aux gens en disant que je suis sorti des dortoirs en pleine nuit ?


Bah ! Au pire, ça va pas changer grand-chose à ta vie, Yuki.

Shan, tais-toi…


Cette demande marmonnée entre mes dents en plaçant ma main sur la bouche du bavard laisse le temps à Aiji de secouer la tête et de réfléchir dans cet instant de silence qu'il garde. Je ne sais pas ce qu'il peut bien penser, mais j'hésite à lui proposer un échange. Sa lame contre mon nom. La possibilité de me punir contre celle de me dénoncer. N'est-ce pas équitable ?  Je n'en sais trop rien, mais je l'espère, bien que je n'ose pas vraiment lui poser la question. Puis, je le vois retirer sa veste pour me la tendre. Je le regarde sans comprendre et l'écoute prétendre avoir chaud. Je ne comprends pas, sur le coup, ce qui me fait libérer Shan qui ne se débat plus et qui en profite pour me faire réaliser quelque chose d'important :

Tu trembles, Yuki.

… Merci…


C'est vrai que j'ai froid. C'est l'hiver et j'ai rien pour me couvrir. Prudemment, je m'approche et tend une main timide pour attraper avec précaution le vêtement sans lâcher la peluche. Je place cette dernière sur mon épaule pour me mettre au chaud, persuadé qu'il est assez grand pour tenir, se maintenir à mon tee-shirt, tout seul. Pourtant, alors que je fais un mouvement en arrière avec mon épaule, Shan tombe lourdement sur le sol en se tortillant et en râlant comme si c'était ma faute. Je soupire et termine de m'habiller avant de ramasser mon seul ami avant de me tourner vers Aiji. Je réfléchis un instant sans le lâcher du regard avant de demander très calmement :

Si je te dis mon nom, tu me prêtes ta lame ?
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Aiji Hakata

Aiji Hakata

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Mer 27 Jan - 4:36



Tout va bien?

27/01/2110
Path || Apocalyptica


Tu savais pertinemment que ces bleus étaient des bleus de maltraitance mais tu ne pouvais rien faire puisque, déjà, tu n'étais pas du corps enseignant, tu n'étais pas psy et encore PIRE : tu étais considéré comme un fou ici et personnes ne t'écoutaient. Il te mentait donc et tu t'en rendais compte, comme le pif au milieu de la figure alors qu'il parlait à sa peluche mais ça, ça t'étais bien égale à vrai dire. Tu vis ensuite le jeune homme, sûrement plus jeune que toi regarder l'intérieur de ton poignet. Bon bah... Il a vu mais après tout... Tu t'en fous non ? Tu reportas ton attention sur ta clope pour aspirer une longue latte dessus et garder la fumée le plus longtemps possible dans tees poumons. Il a l'air d'attendre quelque chose en te regardant ainsi, comme si tu étais un suspect dans une série ou une affaire criminelle. Pourquoi tu ne le dirais pas ? Tu soupirais et pris la parole.

« Je te l'ai dit on est dans la cour des internés ? Je suis là parce que j'en suis un et que... Tu crois vraiment qu'ils vont croire un fou comme moi ?»


Mais alors que je lui disais ça j'avais l'impression qu'il était perdu dans ses pensées, trop occupé à parler avec avec son ami imaginaire … Non sa peluche, qui semblait bien vivante à ses yeux. Qui semblait lui parler étant donné que lui même répondait à ce qu'il te semblait être des questions mais aussi.. Une engueulade. Pourquoi ? Tu n'en avais pas la moindre idée ! Mais cela ne te regardait pas après tout, si ? Non, il n'aimerait sûrement pas que tu te mêles de ses affaires sinon il se serait confié... tu le vis ensuite commencer à trembler. C'est vrai qu'il faisait frais, on était en janvier après tout ! Alors c'était plutôt normal bien que toi tu avais chaud à cause de l'alcool qui ne faisait que baisser la température de ton corps sans le montrer. Tu enlevas donc ta veste et la tendis au jeune homme blond dont tu ignorais toujours le prénom. Il te remercia et mit Shan ? Si tu te souvenais de son prénom sur son épaule et enfila le vêtement en faisant tomber sa peluche. Puis il me demanda une drôle de chose. Son prénom contre ta « lame ». Tu regardais ton poignet, le sang commençait à se solidifier. Tu fis la moue en écrasant ta clope et en en prenant une autre que tu gardais caler entre tes lèvres pour répondre à l'inconnu.

« Bah en fait...»

Tu te massas la nuque et repris

« C'est mes dents la lame, je n'ai rien d'autre...»





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Mer 27 Jan - 14:26



Lundi 27 janvier 2110

N'importe qui aurait voulu gagner des points en apprenant aux adultes que je suis sorti des dortoirs. Dans le monde que je vois constamment, cela n'a jamais été différent. Chaque bêtise est relayée aux adultes pour punir le fautif comme il se doit. Enfin… Les professeurs sont étrangement trop doux dans les punitions qu'ils donnent. Des lignes à copier, des exercices supplémentaires, ou même des tours de terrain de sport. Mais pas de coups comme je les connais. Ça me paraît tellement peu que je finis toujours par soulager ma conscience en me faisant mal en espérant que mes parents ne seront pas mis au courant des bêtises que je fais à l'école. Je suis un mauvais garçon et ils le savent déjà. Pas besoin qu'ils en aient la preuve en plus. C'est pourquoi je me montre soupçonneux envers Aiji qui me demande mon nom. Certes, il pourrait très bien me décrire physiquement, surtout que je suis plutôt reconnaissable au moins à cause de la couleur de mes cheveux, pourtant cela me fait moins peur. Qu'est-ce qui l'empêche d'aller voir les adultes ? Même si Shan a raison en disant que ça ne changerait pas grand-chose, je préfère éviter le plus possible les ennuis. Puis il n'était pas obligé de le faire savoir aussi !

A cause de ma discussion, ou dispute, avec Shan, je ne comprends pas la question du brun. Tout ce que j'entends c'est "cour des internés". Néanmoins, la suite est plutôt intéressante puisqu'il prétend que personne n'est apte à le croire puisqu'il est considéré comme fou. Je trouve ça assez étrange, mais je me sens plus détendu malgré tout. A quel point puis-je lui faire confiance ?  Je n'en suis pas sûr. Je réfléchis donc à ce que je peux faire, m'amenant ainsi à penser à un échange. Comme je ne pense pas être puni correctement même si je viens à être trouvé hors de  mon lit ce soir, mieux vaut que je m'en occupe tout seul. Cela est encore plus vrai si personne n'en sait rien. Finalement ce n'était pas du tout une bonne idée de me lever pour sortir… Entre le fait que je suis complètement perdu, que j'ai rencontré une personne qui peut très bien me mentir et me dénoncer, mais aussi les soucis que m'apportent Shan, je pense que tout est fait pour que je ne le fasse plus. Quoique je n'y crois pas moi-même.

Je continue d'observer le garçon qui fume en enlevant sa veste. Maintenant que j'y pense, s'il dit que personne ne le croira, cela ne signifie-t-il pas qu'il doit avoir mon âge ? Lui aussi voulait-il faire une promenade nocturne parce qu'il n'arrivait pas à dormir ? Parce qu'il est préoccupé ?  Ou pour une autre raison totalement différente ? Mes questions sont remises dans les oubliettes de mon esprit quand la veste m'est tendue par son propriétaire qui prétend qu'il a chaud. En s'approchant pour la prendre. Je tente de me convaincre que cela ne m'engage à rien, que cela ne fait pas de nous des amis. Rien que l'idée qu'il puisse penser quelque chose comme ça m'effraie énormément. Le seul dont j'ai besoin, c'est Shan ! Je devrais donc m'en aller pour aller à la recherche de mon dortoir. Je n'en fais rien pour enfiler la veste qui, mine de rien, est vachement confortable. Les cris du chat ne me font rien puisque j'en ai l'habitude. Mais j'espère quand même qu'il ne va pas rameuter toute l'école à cause de ses conneries… Pour lui montrer que je n'en ai rien à faire de ses jérémiades, je me tourne vers Aiji, le râleur dans les bras, pour lui proposer d'échanger mon nom contre la lame qui lui a permis de se punir.

Contre toute attente, mon interlocuteur fait la grimace, comme si ce que je lui demande était impossible. Je ne comprends pas trop sa réaction et je dois bien avouer que je suis de plus en plus énervé par Shan qui n'arrête pas de m'appeler sans discontinuer. Je vais finir par le frapper. J'essaie néanmoins de ne pas le faire pour ne pas lui faire plaisir, mais surtout parce que je veux écouter ce que me dit le brun.

Non mais tu m'écoute ?

Ce dernier a écrasé la cigarette qu'il avait jusque maintenant pour en prendre une nouvelle qu'il porte à sa bouche.

Je te parle petite tête !

Pourquoi hésite-t-il  à m'en parler ? Quelque chose ne va pas ?

Eh !

Finalement, je le vois se passer la nuque et me répondre que…

Arrête de m'ignorer !

Terriblement agacé, ce que je ne cache pas du tout, j'assène un puissant coup de point sur le haut de la tête de Shan. Assommé, il est enfin silencieux. Cela me fait des vacances, je regarde donc à nouveau Aiji qui semblait me dire que… qu'il s'est coupé avec ses dents. J'ai du mal à le croire. En tout cas, il n'a rien sur lui de ce qu'il prétend. Il me vient à l'idée de fouiller les poches du vêtement que j'ai sur le dos, au cas où, mais me retient. Il faudrait que je me fasse plus de mal si je venais à le faire. Mais je ne comprends vraiment pas…

Pourquoi t'utilise tes dents ? C'est pas plus simple avec une lame ?


Je n'ai jamais essayé une autre méthode que la mienne. Je ne peux donc pas vraiment dire si la sienne est mauvaise. Mais ça me semble bizarre.

Mais c'est bizarre !

Encore énervé contre Shan qui vient de reprendre la parole, je le menace en levant mon poing, prêt à lui redonner un coup. Mais loin d'en avoir peur, il s'adresse à Aiji avec un grand sourire :

En tout cas, Yuki serait ravi que tu l'aide à se punir si…

Finalement, au lieu de le frapper à nouveau, je soupire. Tant qu'il parle de cette façon, ça devrait aller, même si je n'aime pas le message passé. Après tout, il est terriblement bavard...
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Aiji Hakata

Aiji Hakata

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Mer 27 Jan - 15:55



Tout va bien?

27/01/2110
Raison d'être || Eve



Lui donnant ta veste tu attendais qu'il la prenne et c'est ce qu'il fit pour ton plus grand plaisir. Il avait beau être dérangé, bien que tu ne jugerais personne sur ça, pour toi ce n'était même pas une insulte. Les gens malades ça courraient les rues par ici et ils n'étaient pas tous dans les souterrains. Tu te demandais à quel point il était touché par « la maladie ». Qu'importe il avait l'air perdu autant dans sa tête que à l'endroit où il était et tu avais envie de l'aider. Tu savais sûrement que tu n'allais plus le voir après cette nuit mais après tout était-ce si grave ? Enfin bref tu sortis de tes pensées lorsqu'il prit ta veste. Tu lui souris, un sourire tendre pourquoi étais-tu si aux petits soins avec lui alors que vous veniez de vous rencontrer ? Tu secouas la tête, déstabilisé. Même avec Vic' ça ne c'était pas passé ainsi, tu avais mis un petit temps pour t'habituer à sa présence dans ta chambre où tu étais seul depuis si longtemps. Deux ans ? Peut être trois ? Tu ne savais plus quand la maladie t'avait donné un aller simple pour les souterrains. Une fois encore c'était à ton tour de tomber dans tes pensées, de plus en plus profondes. Il ne fallait pas qu'il le voit, surtout pas. Il allait avoir peur de toi si tu restais dans cet état et... Non... Personne n’avait peur de toi car malgré ton look et ton excentricité tout le monde tombait sous ton charme sauf.. Peut être lui ? Il semblait plus jeune que toi et les gens plus jeunes avaient souvent peur sauf Vic ou les garçons plus costauds que toi bien que lorsque tu leur arrachais un bout de peau en les mordant durant une bagarre la donne changeait et souvent ils reculaient. Ce qui, justement, n'était pas pour te déplaire, en vrai, ta maladie t'avait sortie de beaucoup de situations difficiles. Enfin bref tu écrasas ta clope consumée à terre et en pris une nouvelle pour la caler entre tes lèvres. Tu l'allumas quelques secondes plus tard pour te sortir totalement de tes pensées.

Lui échanger ta lame pour son prénom ? Il était sérieux ? Tu pris une latte sur ta clope et soupirais, te massant la nuque. C'était plutôt difficile à faire étant donné que ce n'était pas une lame qui t'avait laissé une telle plaie mais il était bien trop loin de toi pour le voir après tout. Tu le vois alors frapper sa peluche. Qu'avait-elle fait pour mériter ce sort ? Tu ne lui demandas cependant pas de peur de lui faire un peu plus peur car à ses yeux tu avais l'impression que tu lui foutais les ch'tons et ce n'était pas ce que tu voulais. Il te regarda alors interloqué. « Pourquoi tu utilise tes dents ? C'est pas plus simple avec une lame ? » Oui certes... Cependant ça faisait plus mal qu'avec une lame et... Tu avais besoin de cette souffrance pour te dire que tu avais mérité de boire du sang. Tu avais besoin de ça pour... Tu ne savais plus en fait. La maladie te faisait perdre la tête et tu te demandas. Devais-tu lui dire ? Il semblait tellement fragile que tu ne savais pas réellement si tu devais lui avouer ça... Au final tu pris la parole.

« Je sais pas... À cause de ma maladie ? Et tu as toujours une arme sur toi ? Mais des fois ils me punissent aussi en me mettant une camisole..»


Tu écarquillas les yeux. Seule Victoria savait pour ça et les autres internés ? Tu ne savais pas ça se faisait souvent ils avaient peut être remarqué mais tu ne le disais généralement pas.. Tu baissas pour la première fois les yeux au sol en fumant.



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Mer 27 Jan - 17:58



Lundi 27 janvier 2110

Qu'est-ce qui l'amène à se mordre ainsi au lieu d'utiliser une lame ?  Ma méthode est plus discrète, j'ai plus de facilité à cacher puisqu'il n'y a pas d'éclaboussures de sang. Enfin, sauf si on se coupe trop profondément, mais pour le moment cela ne m'est pas encore arrivé. Puis il me semble que les gens se posent bien moins de questions ainsi. En tout cas, je n'en ai pas réellement eu. D'un autre côté, je ne pense pas que mon sort soit le centre des pensées de qui que ce soit. Je ne le demande pas. Les humains sont des hypocrites qui ne font que se blesser, s'auto-détruire, constamment. Il n'y a qu'à voir les livres d'histoire pour s'en rendre compte. Et, en étant seul dans mon coin, il m'est arrivé de voir mes camarades se taper dessus, crier, insulter ou autres alors qu'ils se disaient meilleurs amis. Il y a aussi les moments où les gens me parlent puis commencent à me dire de mourir… comme mes parents. Y penser me donne la nausée. Ce mot m'arrache le cœur bien que je n'en comprenne pas vraiment la raison à ça. Il est normal que je sois détesté et la méchanceté n'est qu'une normalité de plus. C'est simplement que personne n'est capable de l'accepter. Même mes parents ne sont pas honnêtes. Devant tout le monde sauf moi, ils sourient, rient et parlent sans crier. Mais, avec moi…

Doucement, je ferme les yeux, soupirant pour les paroles de Shan que je ne peux pas empêcher de parler encore et encore. Il est pénible… Je les rouvre néanmoins quand Aiji m'avoue ne pas savoir pourquoi il procède de cette manière. Je n'arrive pas à le croire. Même s'il prétend que c'est parce qu'il est malade, je doute qu'il n'ait jamais eu l'idée de prendre une lame au lieu d'utiliser ses dents tel un animal. Par contre, je ne comprends pas sa question. En quoi ça peut bien lui servir de le savoir ? J'ai l'impression de faire face à un piège. Celui qui va m'apporter des ennuis auxquels je ne pourrais pas échapper, ceux qui vont me faire bien plus souffrir que le fait d'être sorti en pleine nuit. … Je me pose à mon tour au moins deux questions : pourquoi n'a-t-il rien dit à propos de ce que vient d'affirmer Shan ? Il a pourtant parlé fort, donc il ne peut pas ne pas l'avoir entendu… C'est trop bizarre. Et, aussi, c'est quoi une camisole ? Doucement, je penche la tête sur le côté comme si changer l'axe de vue pourrait m'aider à comprendre.

Bien entendu, il n'en est rien et je peux constater que le brun n'est pas vraiment à l'aise. Je ne suis clairement pas un pro pour savoir ce à quoi pensent les gens. Au contraire, je suis un des plus nuls dans le domaine. C'est même une des raisons pour lesquelles je ne veux pas me faire d'amis. L'une des autres étant que je n'en ai pas besoin. Je sais parfaitement ce que le chat dirait à ce propos et j'ai l'impression de l'entendre me le dire. D'ailleurs, je me demande s'il ne l'a pas deviné puisqu'il me regarde avec un regard inquisiteur. Il me connaît par cœur pour mon plus grand malheur. Au point qu'il ne s'énerve même pas qu'on ne lui ait pas répondu. Je préfère alors me concentrer à nouveau sur le fumeur pour lui demander en serrant ma peluche contre moi, comme angoissé par la réponse que je pourrais avoir :

C'est quoi une camisole ?


Je suis certain que s'ils en avaient une tes parents l'utiliseraient, quoi que ce soit.


Il ne manquerait plus qu'il ait raison, mais je ne veux même pas l'imaginer. Je subis déjà bien trop de punitions comme ça. Mon épaule me fait mal rien que d'y penser. A moins que ce soit parce que j'ai mis la veste plus tôt ? Je prends une grande inspiration pour faire reculer le souvenir d'hier qui est en train de remonter douloureusement, comme s'il lacérait mon âme en revenant de la sorte.

Une fois que j'ai eu une réponse à ma question, je décide de ne pas lui demander s'il a entendu Shan depuis tout à l'heure surtout que je suis persuadé qu'en réalité il ne fait que l'ignorer comme tout le monde le fait. Au lieu de ça, je préfère lui affirmer :

Je comprends pas non plus pourquoi tu dis que ta maladie fait que tu te mords. Mais est-ce que ça remplace bien la lame ?


Est-ce une punition ? Puis-je le voir comme ça ?  En parlant de ça ?  Il est quel heure ? Je n'ai pas pris ma montre. Du coup, je regarde un peu autour pour voir s'il y a une horloge qui pourrait me répondre. Je dois être rentré avant 6H45 pour aller prendre ma douche après. Les autres ne comprennent pas pourquoi, mais je ne dois pas faire autrement que ce que m'ont appris mes parents sinon je vais faire mal à la maison et ils seront en colère. C'est pour mon bien. Mais je ne vois aucun cadran alentours.

Demande-lui s'il a l'heure. Au pire il te prend pour un dingue, ce qui doit pas être faux, sinon… aïe aïe aïe !


Sans répondre à la provocation verbalement, je tire la joue de Shan pour lui montrer que je n'ai pas aimé qu'il me qualifie se fou. Je le relâche néanmoins rapidement car je sais qu'il n'a pas tort sur un point. Mais je n'ose pas lui demander vu qu'on est sur autre chose pour le moment. Puis, s'il a pas de lame pour le moment, peut-il me mordre ?
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Aiji Hakata

Aiji Hakata

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Jeu 28 Jan - 3:48



Tout va bien?

27/01/2110
Burn your eyes || Oomph


Sortant de tes pensées et ayant eu du mal à expliquer pourquoi tu utilisais tes dents ou, du moins tu avais essayé mais il n'avait pas eu l'air convaincu tu ne pouvais pas lui dire autrement... Tu lui demandas donc si lui avait toujours une armes sur lui, ça pouvait être dangereux pour lui s'il se faisait chopper avec. Tu grimaças.

« Tu n'es pas obligés de répondre à ma question sur l'arme mais si on la trouve sur toi tu risques d'avoir des ennuis et peut être même aller dans les souterrains avec nous... Ce que je ne te souhaite pas.»


Puis après que tu lui aies dit ça il te demanda ce qu'était une camisole. Il ne savait pas ? Il avait bien de la chance, tu ne lui souhaitais jamais d'en avoir besoin. Pourquoi au diable était -tu ainsi comme ça avec lui au juste ! C'est tellement bizarre que ça te déroute et tu perds tes moyens

« Bah... En fait une camisole de force c'est une veste en toile très forte destinée à empêcher une personne de se servir de ses bras. Ils sont passés dans des manches fermées qui sont croisées par-devant et attachées dans le dos. Une lanière immobilise encore plus les bras par le devant.»


Suite à ça tu tirais une latte sur ta clope presque comme si de rien n'était alors que tu venais quand même de dire qu'on t'empêchait, en quelques sorte, d'être maître de tes membres. Tu y avais eu recours tellement de fois que tu commençais à en avoir l'habitude mais... C'était tellement humiliant à ton goût que tu ne la supportais pas bien alors que parfois , certes, tu en avais besoin. Tu savais très bien que tu devais la mettre pour ne pas te « dévorer » en quelque sorte mais tu n'aimais tellement pas ça. Tu n'aimais pas la solitude que cela t'apportait aussi mais cela était une autre histoire. Tu savais que c'était pour ton bien et sûrement celui des autres, non ? Pourtant tu trouvais qu'ils abusaient de ça et qu'ils te la mettaient bien trop souvent ! Tu roulas des yeux en prenant une bouffée d'air toxique et grîsatre que tu recrachais par le nez. Tu sortis de tes pensées lorsque le jeune homme te demanda si les morsures remplaçait bien un lame. Oui... Totalement, ça faisait même encore plus mal selon à quel point tu mordais mais... Devais-tu lui dire ? Lorsqu'il avait mit la veste sur lui tu avais vu ses bras, remplis de bleus et de cicatrices. Devais-tu lui dire ?

« Je sais pas trop si je dois te le dire...»


Tu baissais les yeux toujours concentré sur ta clope en réfléchissant.





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Jeu 28 Jan - 4:44



Lundi 27 janvier 2110

Je ressens pleinement mon hésitation. Je ne pense pas que ce soit une bonne idée de répondre à sa question. En soit, j'ai très souvent ma lame sur moi pour me permettre de me couper dès que je fais quelque chose de mal, que j'ai une mauvaise note ou autre. Après, je me cache pour le faire car je ne tiens pas spécialement à ce que cela devienne une attraction touristique non plus. Puis, je ne tiens pas non plus à ce que mes camarades comprennent que j'ai fait quelque chose de mal. Ils sont déjà bien assez abjectes pour la plupart avec moi. Pas la peine d'en rajouter non plus. Surtout que ceux qui ne me font pas de mal ne comprennent pas. Ce n'est pas la peine d'expliquer à des personnes parfaites ce qu'ils vivraient en étant une mauvaise personne. Leur faire peur est inutile et la pitié est inutile. Elle ne me rendra pas meilleur. Il en est de même pour Aiji. Je ne veux pas qu'il me dise ce que je dois faire. Je ne le connais que depuis sans doute moins d'une heure donc il est peu probable que je puisse lui accorder ma confiance comme ça.

Ce dernier, sûrement parce qu'il a remarqué mon hésitation, me précise que je ne suis pas obligé de lui répondre, que je peux m'abstenir de lui dire ces détails qui ne sont connus que de Shan et moi. J'en suis en partie soulagé, jusqu'à ce qu'il l'apprenne que s'il m'a demandé de le lui dire c'est parce qu'il craint que j'ai des ennuis si on me trouve avec ma lame. Je ne comprends pas bien l'idée d'aller dans les souterrains, n'en ayant pas vraiment entendu parler. Mais l'idée de devoir me séparer de mes parents à cause de ce genre de problème me met très mal à l'aise. Alors que je sers fortement la peluche contre moi même si elle me demande de relâcher ma prise parce qu'elle étouffe, je me sens terriblement anxieux. J'ai la nausée. J'ai trop besoin d'eux pour survivre et pour me guider. Sans eux je serais toujours une mauvaise personne. Mais je dois me reprendre. Je tourne donc la tête pour ne plus regarder dans la direction de mon interlocuteur et lui dis dans une moue boudeuse :

Personne l'a jamais trouvée…


Ben, en même temps, tu la caches plutôt bien ta lame de rasoir et tu peux toujours la jeter sans être à court. Qui irait se dire que tu te coupes avec vu que tu es prudent ?

Hmm…


Ne souhaitant pas rester sur ce sujet, je prends le temps de satisfaire ma curiosité en lui demandant ce qu'est une camisole. Pour cela, j'ai recommencé à le regarder un peu. Grâce à cela, j'ai appris quelque chose. Mais à cause de cela, je me rappelle des punitions. Mes parents n'ont pas de camisole à proprement parler, mais ils profitaient que je sois petit pour me mettre des gilets super grands par rapport à ma petite taille et endiguer mes mouvements pour ensuite me punir. C'était quand je ne comprenais pas pourquoi ils me punissaient. Je n'aime pas me rappeler de cette période car j'en ai honte. Et je ne peux pas demander pardon à mes parents puisqu'ils ne considèrent pas que je suis assez sage pour pouvoir leur parler. C'est ce que je pense.... Et, en pensant à cela, j'en viens à m'inquiéter de l'heure qu'il est. Je cherche donc une horloge qui n'existe pas dans les alentours. Finalement, de fil en aiguille, je reviens à la punition que je dois m'infliger et la possible alternative que j'ai entrevue dans sa blessure au bras.

Ainsi, je lui demande si utiliser ses dents est la même chose que se couper avec une lame. Une question qui ne tarde pas à venir, juste après que j'ai fait taire Shan en lui pinçant fortement la joue. Je trouve tellement étrange que Aiji n'ait rien dit par rapport à lui, mais je n'en suis pas plus inquiet que ça pour le moment. Mon attention est plutôt portée sur les doutes qu'il a exprimé sur le fait qu'il puisse me le dire ou non.

Comment ça je passe au second plan ?! Yuki, t'as pas le droit de me traiter comme ça !


Je fronce les sourcils alors que le brun a baissé son regard. Je fais un pas en avant et, bien que je regrette, je ne reviens pas à ma position initiale. Je ne comprends pas. Lui qui voulait savoir plein de choses sur moi… il ne répond plus parce que je ne l'ai pas fait avant ? Je réfléchis en regardant Shan qui l'affirme, confiant :

Tu ne perds rien à essayer.

Sur ce conseillé, je relève la tête et annonce calmement malgré mes légers tremblements d'angoisse :

J'ai ma lame souvent avec moi parce qu'il me la faut pour me punir quand je fais un truc de mal. Maintenant réponds à ma question. Est-ce que c'est pareil ?


Je ne veux pas le laisser partir sans avoir ma réponse. Ça m'énerve d'avoir un moyen de me punir juste sous les yeux et de ne pas savoir si ce moyen est similaire ou non à ce que je fais habituellement.
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Aiji Hakata

Aiji Hakata

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Jeu 28 Jan - 13:27



Tout va bien?

27/01/2110
Der strom || Oomph


Tu regardais le jeune homme alors qu'il t'expliquait que personnes n'avaient jamais trouvé sa lame de rasoir. Devais-tu te dire tant mieux ou était-ce l'inverse ? Bien sûr que non ! Il valait mieux qu'on la lui confisque mais... Il aurait sûrement des problèmes ensuite. Sûrement d'ailleurs si ses bleus provenait de maltraitance de la part de ses parents. Tes parents ne t'avaient jamais battu, en revanche, tu leurs faisais peur à cause de ta maladie. Ils avaient peur que tu les saignes pendant une nuit où tu serais pris d'une crise plus forte que les autres. C'est pour cela que tu te retrouvais là, caché de tous, comme si tu n'avais jamais existé. Mais tes parents ne te laissaient pas sans rien, ils te donnaient toujours une bonne somme d'argent pour le mois et essayais de te voir lorsqu'ils y arrivaient.  Tu sortis de tes pensées, encore une fois, en aspirant une latte sur ta clope alors que l'adolescent te demande ce qu'est une camisole de force. Tu écarquillas un peu les yeux mais souris doucement. S'il ne connaissait pas quel était cet objet tu lui souhaitais de ne jamais le connaître. Personnellement tu te sentais plus bas que terre lorsque le personnel médical te la mettait... Tu ne pouvais rien faire qu'attendre, attendre dans ta cellule pour qu'on te la retire. Mais bon qu'est ce que tu n'aimais pas. Tu lui expliquas donc ce que c'était en lui souhaitant qu'il n'ait jamais à connaître ça. Tu lui expliquas ton ressenti sur cet objet archaïque  qui te faisait passer encore plus pour un fou. Et contre attente tu le vis s'avancer vers toi, tu haussas un sourcil et pour la première fois il se confia à toi, ou du moins il répondit à l'une de tes questions. Non pas sans te faire un petit chantage pour que tu lui expliques ce que faisait une morsure comparé à une lame. Tu soupiras.

« Tu te fais du mal parce que tu fais quoi de mal en général ? Et... Je ne devrais peut être pas le dire parce que ça ne t'avancera à rien de tester mais... Pour peu que tu mordes assez fort et que tes dents traversent ta peau... Ça fait bien plus mal qu'une lame... J'ai déjà testé avec une lame moi aussi...»












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Jeu 28 Jan - 15:25



Lundi 27 janvier 2110

Alors que je m'avance vers lui, je vois Aiji relever la tête. Je n'en suis pas certain, mais il me semble qu'il lève un ou deux sourcils. Comme s'il se demandait pourquoi je fais ça. Je n'en suis pas sûr non plus. Et je ne tiens pas spécialement à savoir. Voilà pourquoi je n'y réfléchis pas et que je me lance dans une affirmation qui, je l'espère, ne sera jamais entendue par d'autres. Et encore moins par des adultes qui étaient de bons enfants avant. Concernant le brun, je me dis qu'il peut sans doute comprendre puisqu'il fait la même chose, à la seule différence qu'il utilise ses dents. Je ne sais pas ce que cela fait et je suis certain de ne jamais utiliser cette méthode par moi-même. J'ai horreur du goût du sang. Je n'aime pas le sentir dans ma bouche et ma gorge. Son goût est aussi puissant qu'un autre fluide et il me déplaît terriblement. Je sais que je devrais m'y habituer puisque quand mon père fait ça c'est pour me prouver son amour. Pourtant… ça reste extrêmement difficile à accepter à cause de la douleur que je ressens et le goût affreux qu'il me fait goûter, sans parler de l'odeur…

J'entends le fumeur soupirer et j'ai l'impression qu'il s'agace. A cause de Shan qui n'arrête pas de parler ? Faisait-il l'effort de ne pas l'écouter avant ça et la peluche à absolument tout ruiné ?  Ou est-ce ma faute, à cause de mon insistance. C'est très rare que j'adopte ce genre d'attitude, mais, pour une fois, j'ai réellement envie de comprendre. Je l'écoute donc commencer par me poser une question. Celle-ci concerne la raison pour laquelle je me blesse.  

Eh ! Tu ne réponds pas à la question posée !  Ça se fait pas de répondre à une question par une autre !

Shan a raison. … Je me fais mal parce que je ne suis pas un bon garçon. Comme mes parents ne peuvent pas tout le temps me punir quand je fais quelque chose de mal, ben je le fais moi-même.


Maintenant qu'on a répondu à tes questions, répond à la nôtre ! C'est pourtant pas bien compliqué ! !

Shan, calme-toi, maintenant.


Ainsi, Aiji me fait savoir que s'il hésitait à me le dire, ce n'était pas parce que je ne lui avais pas répondu à ses questions, mais parce que cela ne m'avancerait à rien. Mais n'était-ce pas à moi de décider une telle chose ? Enfin, je n'ai pas à insister plus puiqu'il me fait savoir qu'une morsure peut être plus douloureuse que l'utilisation d'une lame. Je me demande comment il le sait exactement, mais l'expression de cette interrogation est inutile. Je le regarde un instant sans rien dire. Shan attire alors mon attention en me parlant en levant la tête :

Il faut croire qu'il est plus à même de te comprendre.

Mais je ne peux pas lui demander de me mordre comme ça.


Parce que vous êtes pas amis ?

Oui, mais aussi parce que c'est pas à lui de le faire.


Sans prévenir, Shan tente de me mordre, ce qui lui vaut d'avoir à nouveau la joue tirée alors que je fronce les sourcils, agacé.

C'est pas à toi de le faire non plus espece de stupide chat de fortune.


Qui appelle-tu "stupide chat de fortune" ?

Tu veux que ce soit qui ?


Comme très souvent, nous continuons de nous battre comme ça dans l'agacement, jusqu'à ce qu'on détourne la tête l'un de l'autre pour démontrer qu'on n'a plus rien à faire de ce qui peut être dit. Du moins, sur le coup. En vérité, nous ne nous fâchons pas réellement et je me sens un peu mal que personne ne puisse partager avec moi cette même relation. D'un autre côté, les humains étant terriblement hypocrites et prompts à juger, puis-je vraiment leur faire confiance ?
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Aiji Hakata

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Ven 29 Jan - 11:29



Tout va bien?

27/01/2110
Monstrance clock || Ghost


Tu lui avouas enfin que les morsures, pour peu que tu aies le courage d'y aller assez fort pour que le sang coule et que donc tu pouvais le boire mais... Voulait-il le boire lui ? Tu ne savais pas du tout, en tout cas toi oui. Ça venait de ta maladie tu le savais mais au départ tu n'étais attiré que par la magnifique couleur du sang, ce liquide carmin. Tu l'avais goûté presque immédiatement et, après quelques goutte tu t'étais arrêté, écœuré mais, tu te coupas intentionnellement cette fois ci pour voir si le goût ferreux était si dégueulasse que ça et, à ta plus grande surprise : tu le trouvais merveilleusement bon. Était-ce ta maladie qui c'était totalement déclarée à cet instant précis ? Tu ne savais pas trop. C'est, en tout cas, ce qu'avaient affirmé les psychiatres qui commencèrent à te bourrer de médicaments. Tellement que cela te créât une camisole de force chimique MAIS parce qu'il y avait toujours un mais, les rares fois où tu étais lucide tu te tailladais la peau pour récolter ce doux liquide. Si tu n'avais pas tous ces tattoos le jeune homme aurait pu voir que toi aussi tu étais passé par la lame de rasoir ou de couteau au choix... Mais ayant été en hôpital psychiatrique avant d'atterrir ici tu avais commencé à t'ouvrir la peau avec tes dents. Tu étais un vrai masochiste et tu le savais très bien. Tu ne le cachais pas non plus. Enfin bref tu sortis de tes pensées et répondis à l'adolescent.

« Je suis sûr que tu n'es pas si mauvais que ça ! Ce sont tes parents qui t'ont rentré ça dans la tête....»


Le ton de ta voix était calme mais accusateur.

« Je ne vais pas te dire d'arrêter de te faire du mal, ce serait l'hôpital qui se fout de la charité mais... Shan aussi pense que t'es un mauvais garçon ? Et puis pourquoi, au lieu de te faire du mal toi même tu ne raconterais pas à tes parents ce que tu as fait de mal durant la semaine ? Je suis sûr que vu les bleus que tu as ils seraient ravis de t'en rajouter des nouveaux...»


Tu aspirais une nouvelle fois sur ta cancerette, tu avais été peut être un peu dur avec lui mais tu voulais essayer de lui faire ouvrir les yeux. Et si vous vous revoyiez par la suite tu lui bourrerait le crâne avec ses parents. Tu voyais clairement qu'il les aimaient malgré ce qu'ils lui faisaient et ça te mettait en rogne... c'est alors que tu le vis encore parler à sa peluche. Le mordre ? Tu avouais que ce serait fort plaisant mais dans un sens tu ne voulais pas, tu angoissais comme lorsque tu mordais Vic' mais c'était elle qui te l'autorisait pourtant... Fumant toujours tu regardas de nouveau le jeune et pris la parole.

« Dis... De quoi il te parle... Shan ?»






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Ven 29 Jan - 16:13



Lundi 27 janvier 2110

J'ai enfin eu le droit à une réponse à ma question. Mais je ne comprends toujours pas tout. Au pire… est-ce si mal que je ne sache pas comment il en est arrivé à utiliser ses dents, surtout s'il a également tenté avec les lames aussi ? Peu importe en vérité. Ce n'est pas ce qui m'intéresse initialement et cela ne sert à rien que je tente d'en savoir plus sur cette personne que je ne reverrai sans doute jamais par la suite. Lui, comme moi, n'avons rien qui nous retienne l'un vers l'autre. Je ne vois pas ce que ça peut être et, même si je lui apprends quelques trucs comme le fait que je ne suis pas une bonne personne, ce n'est rien qui soit hyper personnel non plus. Du moins, de ce que j'en pense. Qui voudrait rester en ma compagnie, à part Shan, de toute façon ?  Avec toutes mes erreurs je désespérerais n'importe qui. Puis, l'être humain étant hypocrite, je ne tiens pas à rester avec des personnes qui pourraient m'abandonner du jour au lendemain sans jamais en souffrir. Au moins, je sais que mes parents et Shan seront toujours avec moi même si je ne suis pas une bonne personne.

A peine ai-je demandé au chat dans mes bras de se calmer que j'entends Aiji me dire quelque chose que seule une personne ne me connaissant pas pourrait dire. Bien sûr que je suis un mauvais garçon. Les parents ne disent que la vérité et il n'a pas le droit de prétendre le contraire ! Il ne les connaît pas et je me sens terriblement en colère qu'il tente de me faire croire qu'ils ont tort. Je ne le cache pas et je sens Shan tenter de me calmer en me donnant de petits coups sur mon bras avec douceur. J'aurais pu ne pas m'en apercevoir si je n'avais pas fait attention tellement il y va doucement. Je tente donc de me calmer un peu en prenant une grande inspiration puis souffle discrètement. Je me sens tout de même un peu tremblant à cause de l'émotion. Ainsi, c'est moins prompt à lui dire ses quatre vérités que je l'écoute prétendre qu'il est le moins apte à me demander d'arrêter de me faire du mal. Décidément, il a beau dire ça, il adore me poser des questions ! C'est froidement que j'y réponds Au moins à moitié :

Shan pense aussi que mes parents ont raison. Ils font rien de mal et j'aimerais qu'ils voient que je peut être un non garçon quand ils sont pas là. Et une punition est bien quand elle est faite après la bêtise. Donc faut pas attendre la fin de semaine.


Je ne comprends pas pourquoi Shan me dit que Aiji peut me comprendre. Si c'était le cas, il ne me dirait pas que mes parents font des choses mal, il ne dirait pas du mal d'eux. Je n'aime pas ça du tout. Mais, rapidement, Shan m'explique que ce n'est pas par rapport à ça qu'il l'affirme, mais justement parce qu'il a prétendu ne pas pouvoir me demander d'arrêter. A cela s'ensuit une conversation se terminant par une dispute entre lui et moi. Je ne pense pas pouvoir lui demander de me mordre. Pas à une personne qui dit du mal des personnes qui m'ont donné la vie et prennent le temps de s'occuper de moi malgré ce que je suis. Ils me montrent même leur amour. Comment pourraient-ils être autant dans le tort que ce qu'il prétend ?  Impossible !  Je ne peux pas le croire ! Puis, même si c'était un tant soit peu vrai, jamais je ne pourrais leur en vouloir parce qu'ils font ça dans mon intérêt, pour que je devienne quelqu'un de bien. C'est tout.

Shan et moi nous faisons un peu la tête. Mais notre attention revient sur Aiji lorsque celui-ci prétend ne pas entendre le chat. Je regarde ce dernier un instant avec surprise, un regard qu'il me rend en plus choqué. Je crois qu'il ne s'attendait pas à être ignoré de la sorte. Alors, je relève mon regard ambré sur le brun et lui demande :

T'es sérieux ?


Lorsque j'ai la confirmation qu'il l'est, je le regarde avec suspicion. J'en suis sûr, il le fait exprès. Je n'ai donc pas envie de lui répondre. D'autant plus qu'après il pourrait se moquer de moi ouvertement devant d'autres. Puis la voix de Shan est si forte qu'elle résonne. Impossible qu'il ne puisse pas la comprendre.

Je parle pas chinois que je sache !

J'avoue que je comprends pas non plus pourquoi tu le comprends pas.


Je réfléchis un instant pour peser le pour et le contre. C'est trop bizarre cette histoire… Pourquoi il prétend ne pas l'entendre ? J'hésite beaucoup avant de lui répondre en regardant ailleurs, plutôt agacé et perdu par cette histoire :

Il dit que tu pourrais me mordre, qu'il faut que je te demande.


Ce que je ne compte pas faire. Enfin… je ne crois pas. Pourquoi il accepterait d'abord ? Pas pour me punir. Ça c'est clair. Pas avec ce qu'il m'a dit, notamment que je ne suis sans doute pas aussi mauvais que je le prétends. Rien qu'y penser me pousse à manger l'intérieur de ma joue d'agacement. Comment peut-il le savoir alors qu'on se connaît depuis moins d'une heure ? Je ne comprends pas. Et, pour une fois, Shan est plutôt silencieux, regardant seulement Aiji comme pour tenter de déceler le moindre mensonge ou le moindre écart entre ses actions et ses paroles.


Dernière édition par Yuki Donovan le Ven 27 Aoû - 12:37, édité 1 fois
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Aiji Hakata

Aiji Hakata

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Dim 31 Jan - 10:47



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27/01/2110
Hollow life || Korn


Tu le voyais s'agacer de plus en plus. Pourtant tu ne lui disais que la strict vérité. Vérité qu'il refusait d'entendre, qu'il refusait ne serait-ce qu'un peu écouter, ce que tu voulais lui dire. Il était plus jeune que toi mais tout aussi bornée et tête de mule que toi... Tu soupiras, tu arriverais à lui faire comprendre si vous vous revoyiez un autre soir, peut être ? Tu ne savais pas et ça t'énervait au plus au point. Il fallait que tu lui rentres dans la tête que c'était un « bon garçon ». Mais comment pouvais-tu lui faire comprendre ? Les mots ne suffisaient pas alors quoi d'autre ? Il t'expliqua ensuite que Shan pensait pareil que lui... Putain s'te merde ! Tu allais devoir attendre longtemps pour lui faire, enfin lui faire comprendre qu'il n'était pas mauvais. Comment lui faire ouvrir les yeux ? Putain, encore une fois tu pensais que ce n'était qu'un grosse merde, cette situation... Tu te mordis la langue à la fin de ce qu'il avait déclaré.

« Tu penses pas qu'il seraient heureux de te la donner eux pour te donner plus ? »


Tu réfléchis un quelques instants et hésitas mais pris la parole.

« Si tu veux je peux te punir moi en te mordant ? On y gagnerait tous les deux aux changes... tu penses pas ?»


C'était quitte ou double à présent. Soit il accepterait soit il t'enverrait bouler mais tu préférais demander au cas où. Peut être cela lui paraîtrait être un bon deal et puis, tu espérais qu'il accepte parce qu'au fond, tu désirais vraiment le revoir bien que ça serait parce qu'il voudrait se faire « punir ». Je deviendrais son bourreau ce qui ne m'enchantait pas non plus tant que ça mais je préférais ça au lieu qu'il se coupe, histoire que vous soyez « heureux » tous les deux... Et en espérant que ses parents abusent moins de leurs poings contre ce jeune adolescent... Enfin que je le laissais répondre puis lui demandais qu'est ce que Shan lui disait. Il me regarda bizarrement, même choqué que je lui pose cette question avant de me répondre que c'était assez bizarre mais bien vite il baissa le regard en le détournant en même temps, m'expliquant que son « ami » lui disait de demander si tu pouvais le mordre. La réponse était évidente bien entendu : c'était oui car ton instinct te poussait à vouloir le faire... Tu recrachas la fumée en l'air et répondis.

« Tu veux que je le fasse ?»







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