Le clou qui dépasse appelle le marteau. || PV Aiji & Akihide [-18]
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Mer 14 Avr - 21:47
Mardi 18 mars 2110
Cela fait un peu d’un mois que Shan est mort. Depuis ce jour, j’ai l’impression de m’être un peu plus rapproché de Aiji. Le seul qu’il me reste et que j’ai besoin de protéger comme je le peux. Ce, malgré mes maigres forces, malgré que je ne puisse quitter mes parents ou que je sois incapable de gérer la présence invisible de Shan. Ma maladie… Ils sont désormais deux à penser que j’en ai une et je n’arrive toujours pas à l’accepter. Pour moi, je suis seulement hanté par le fantôme, l’esprit vengeur, de l’ami que la mort m’a pris bien trop tôt. Ce garçon dont je ne connais toujours pas le nom avait raison, il l’avait comme prophétisé. Et je me rappelle avec beaucoup trop de clarté qu’il m’a demandé de ne pas le regretter puisqu’il serait trop tard. Puis-je vraiment accéder à une telle requête insensée ? Surtout quand je suis sans cesse rabaissé par mon meilleur ami en colère. Je me rappelle encore de la douleur et la confusion quand je l’ai entendu seulement quelques heures après qu’on l’ait exécuté pour me punir. J’étais déjà terriblement choqué. Alors l’entendre ainsi m’a fait extrêmement étrange. Surtout que, contrairement à cet inconnu, je ne le vois pas. Je ne peux que l’entendre. Et même si Aiji prétend que ce n’est pas le cas, j’ai la sensation de devenir complètement fou. Après tout, c’est ainsi que sont qualifiées les personnes qui ont des hallucinations, qui entendent des voix ou qui n’agissent pas comme les autres. C’est ainsi que certains dans l’école m’ont qualifié alors que je peine à gérer les paroles incessantes et dénigrantes qui me sont adressées.
En allant me coucher ce soir, j’ai enfilé un pyjama noir. Les manches du haut qui ressemble à une chemise sont courtes. Le pantalon est de la même couleur mais le tout est bien trop grand pour ma morphologie de plus en plus maigre puisque je mange peu. Même à l’école, je n’arrive pas à manger correctement puisque je n’ai pas d’argent pour m’acheter un pain ou autre tous les midi. Et personne n’accepterait de m’aider de toute manière. Shan m’a déjà proposé de les voler et je dois avouer que c’est tentant. Je n’en ai néanmoins rien fait, m’attirant ses foudres et insultes. Ce n’est pas grave. Ce n’est pas comme s’il avait tort de toute façon. Après tout, il n’est pas le seul à me le dire. Les moqueries, les insultes, les coups… tout cela est mon quotidien depuis si longtemps maintenant que je ne vois pas comment cela pourrait être autrement maintenant.
Maintenant que tout le monde est en train de dormir, je me lève comme tous les soirs maintenant. Il ne fait plus aussi froid qu’avant, démontrant que le printemps est en train de reprendre ses droits. J’ai hâte de voir les cerisiers fleurir en espérant pouvoir apprécier leur beauté. En attendant, je compte bien aller trouver Aiji. Avec un peu de chance, nous pourrons passer un moment tranquille sans que rien de mal n’arrive. Même si c’est le cas depuis quelques semaines, je ne peux m’empêcher d’avoir un mauvais pressentiment.
Pff… Tu penses trop. Oh mon dieu ! Quelle chochotte !
Sans prendre en considération ces mots douloureux, j’enfile un jean à la place de mon pantalon de pyjama que j’ai juste laissé glisser le long de mes jambes avant de mettre un pull blanc avec deux rayures colorées le long des manches. Ce dernier est bien trop grand pour moi et abîmé à plusieurs endroits, preuve qu’un autre l’a mis avant moi. Sans doute mon père ou un fils d’une connaissance de mes parents, qui sait ? Cela fait, sans un bruit comme à mon habitude, je sors de ma chambre. La ronde du surveillant est passée depuis un moment. Je sais donc que je peux m’en aller tant que je reste discret. Ainsi, c’est en catimini que je mets mes chaussures et sors dans les couloirs plongés dans le noir de la nuit.
Désormais, je connais le chemin jusqu’aux souterrains par cœur. J’ai eu nettement le temps de l’apprendre vu toutes les fois où j’y suis allé. C’est donc sans aucun accroc que je m’engage dans les couloirs destinés aux internés. D’ailleurs, ces derniers ne semblent plus vraiment me prendre pour un étranger, mais cela ne signifie pas pour autant qu’ils m’apprécient. De toute façon, je n’ai besoin de personne d’autre que Aiji et mes parents. Surtout si les autres se mettent aussi à dénigrer tout ce que j’ai connu encore et encore.
Tu sais pas c’que tu veux, en fait… Désespérant ! Fais attention à pas t’retrouver seul. Est-ce qu’tu mérites d’être avec d’autres ?
Encore une fois, les paroles de Shan sont blessantes. Mais il ne faut pas que Aiji le remarque ! Je ne souhaite pas qu’il pense que j’ai encore des problèmes ou qu’il me prenne pour un fou. J’en ai tellement peur même si je reste persuadé de ne pas être malade. Et, pour cette raison, je prends le temps devant la porte de sa chambre pour prendre une grande inspiration et me calmer. Tout va bien se passer. N’est-ce pas ? Oui, il faut que j’en sois convaincu !
En ouvrant les yeux, j’ai l’impression qu’il fait plus sombre. D’abord je ne comprends pas. Que se passe-t-il donc ? Une lumière s’est éteinte, non ? Je vais pour frapper à la porte quand j’entend un bruit derrière moi. Je pense ne pas m’en inquiéter, jusqu’à ce que le fantôme de Shan se mette à paniquer :
‘tention !! Derrière toi ! Tu d’vrais courir pour sauver ta peau…
En regardant par-dessus mon épaule, la main non loin de la poignée de porte, je peux enfin me rendre compte que ce qui fait de l’ombre n’est clairement pas un souci d’ampoule. En réalité, il se tient là une immense silhouette qui me fait trembler de la tête aux pieds tant le personnage qui m’est inconnu me terrifie. Un adulte. Je suis certain que s’en est un. Je suis découvert...
Dernière édition par Yuki Donovan le Mar 31 Aoû - 12:45, édité 1 fois
Akihide Naomira
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Jeu 13 Mai - 18:21
Le clou qui dépasse appelle le marteau Hollow || Icon for hire
22/02/2110 Tu es seul dans ta chambre, tu ne sais pas encore vers quelle heure va venir Yuki, s'il vient bien sûr. Alors comme tu n'en as pas la moindre idée et que s'il ne te trouve pas dans ta chambre tu lui as dit qu'il pourrait sûrement te trouver dans la cour extérieure en train de fumer. Cependant lorsque tu sors de ta chambre avec ton paquet de clope et ton briquet tu te cognes à quelque chose, quelqu'un. Pas n'importe qui... Le... Le directeur ? Tes yeux s'écarquillent. Que veut-il ? Pourquoi est-il là au juste ?
–Viens avec moi on va jouer à un jeu... J'espère que Yuki va venir ce soir...
Tu te débats alors qu'il te tient fermement par ton maigre bras. Malheureusement ce n'est rien comparé à la force avec laquelle il te tient, tu ne peux donc rien faire d'autre que le suivre...
«S'il vous plaît laissez Yuki... Il mérite pas une punition...»
– Tatata... Laisse moi décider !
Il t’emmène donc dans cette salle que tu ne connaissais que de nom, tu pensais même qu'elle n'existait pas ! Mais tu comprends lorsqu'il prend un chemin réservé au personnel. Tu arrives donc dans une salle spécial à l'odeur aseptisée. Tu n'aimes pas ce que tu vois.. Pas du tout.. des scalpels, des table à autopsie et tant d'autres choses. Il t'enlève ton haut et t'accroche à une croix de St André qui est gelée puis il repart après t'avoir piquer avec une seringue. Après quelques minutes tu te rends comptes que c'est de l'héroïne.
——
Marchant tranquillement dans les couloirs pour aller jusqu'à la chambre de Aiji, espérant que Yuki soit là. Le directeur marche lentement bien qu'il soit impatient de rencontrer le petit Nakamura un sourire se peint sur ton visage lorsque tu le vois devant la porte de la chambre d'Aiji. Tu t'approches doucement et lorsqu'il se retourne ton sourire ne fait que s’amplifier.
– Viens... Aiji t'attend...
Il le prend par le poignet et le fais avancer sans grand problème et le fait rentrer dans la salle froide. Il attache Yuki un instant à une chaise et reprends une seringue.
– Voilà Aiji.. Ta seconde dose... Tu n'es pas heureux ?
——
Tu lèves les yeux en entendant la porte s'ouvrir, ta vue est un peu troublée mais tu ne tardes pas à voir Yuki se faire attacher sur une chaise puis, tu vois le directeur ramener une seconde seringue et te la piquer dans le bras. Tu grimaces.
«Faites ce que vous voulez avec moi mais lâchez le... Il n'a rien fait...»
Tu as bien du mal à dire ces mots. Tu sais qu'il n'ira pas jusqu'à te faire faire une overdose mais ce qu'il t'a déjà injecté et bien plus élevé que ce que tu prends d'habitude...
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Lun 19 Juil - 1:38
Mardi 18 mars 2110
J’ai peur. De cette personne que je peux distinguer du coin de l'œil, je n’ai entendu que du mal. Aucun compliment. Rien que des mises en garde. Comme s’il s’agissait d’un monstre. Je n’en connais pas les raisons exactes. Je ne sais pas ce qu’il a bien pu faire pour s’attirer autant d’antipathie, mais c’est bien assez pour me faire trembler et craindre ce qu’il va bien pouvoir se passer dans les minutes à suivre. Après tout, n’étant pas interné, je ne suis pas censé me trouver là. Il s’agit là d’une vérité simple que Shan se permet de me rappeler avec force en y ajoutant un nouveau flot de noms d’oiseaux. Sa vulgarité ne s’améliore pas avec le temps… J’ai l’impression que je pourrais m’y faire à force étant donné que je l’entends presque en continu. Il n’en est pas de même de cette peur qui, pourtant, est également quasi constante. Elle est bien plus douloureuse. Je ne sais pas comment réagir face à celle-ci quand elle arrive puisque rien ne l’arrête. A part la présence de Aiji à mes côtés ou la fin de cette situation stressante. Juste deux solutions qui marchent à tous les coups. Et, contrairement à la présence de Shan, elle peut me faire bien plus de mal, elle pourrait ne pas exister. Shan, je ne peux absolument rien y faire… juste vivre avec.
Son visage est radieux, comme s’il voulait me trouver là. Mais pourquoi ? Etrangement, bien que je devrais être soulagé de ne pas faire face à la colère de cet homme dont je devrais me méfier selon les dires d’autrui, notamment parce que j’ai fais une bêtise, il n’en est rien. Au contraire !
Un peu de nerf ! Chochotte !! Débile ! Qu’est-c’tu vas faire maint’nant ?
Rien. Je ne peux rien faire. Il me bloque le chemin qui me permettrait de fuir. Parler ne ferait que me nuire, sans aucun doute. Puis, ce n’est pas comme s’il m’en laissait l’occasion. Souriant plus encore, il me dit de le suivre parce que Aiji m’attends. Où ? Pourquoi ? Que se passe-t-il ? Je ne comprends pas et je n’ai pas de réponse à mes interrogations. Je m’en sens bien plus terrifié que je l’étais juste avant. Bouger m’est impossible. Comme si mes jambes étaient faites de métal. Le plus lourd et le moins malléable qui existe sur terre.
Je crois qu’il s’en est rendu compte. Pas parce qu’il s’est énervé pour que je me dépêche comme l’auraient fait mes parents, mais parce que ses doigts se sont enroulés autour de mon poignet pour me tirer à sa suite. Il n’a pas l’air gêné par tout ça. Je ne pèse pas bien lourd. C’est un fait qui s’est avéré exact à plus d’une reprise. Je pense notamment à la fois où Aiji m’a pris dans ses bras pour m’emmener aux douches des souterrains. Mais ce qui me paraît anormal est qu’il ne s’énerve pas contre moi. Il ne m’ordonne pas de me dépêcher. Il ne me demande pas d’aller plus vite pour une raison ou une autre. Rien. Il ne prononce pas un seul mot alors qu’il me traîne dans les profondeurs de ces lieux que je ne connais pas très bien. Quant à moi, je n’ose pas poser mes questions concernant Aiji et l’endroit où nous allons. Il ne s’agit pas de l’infirmerie puisque je sais à peu près où elles se trouvent et que nous en sommes loin. Alors où peut bien être Aiji s’il se trouve bel et bien vers l’endroit où nous allons. Comment va-t-il ? Pourquoi est-ce le directeur qui m’amène là où est mon ami ? Qu’est-ce que tout cela veut dire ?
Mais attends bordel !!! Tu m’donnes mal à la tête… Quel impatient !! Débile !
Même dans ce genre de situation, Shan trouve encore le moyen de m’insulter et me dénigrer. Mais comment pourrais-je donc le contredire ? Il a raison. Je saurai tout cela le moment venu. Pourtant, je ne peux m’empêcher de m’inquiéter pour celui pour qui je voue un sentiment que je n’arrive pas à nommer. Que se passe-t-il donc ? Cette question ne me quitte pas. Même lorsque nous entrons dans une salle que je ne connais pas mais qui me fait frissonner d’effroi, cette même question se pose. Plus vite. M’apportant plus de douleur et d’inquiétude. Mes yeux finissent par se poser sur Aiji qui a l’air… éteint ? En tout cas, il n’a pas l’air d’aller aussi bien que je le voudrais. Je n’en suis que plus inquiet et mon regard ne le quitte pas alors que je suis amené un peu plus loin. Mon cœur bat aussi rapidement que quand mes parents me grondent en continu. J’ai peur. J’ai mal, mais pas physiquement. Une douleur qui ne fait que s’accroître quand je suis attaché à une chaise. Sans qu’un mot ne sorte de ma bouche, je tente de me défaire de l’emprise malsaine de l’adulte qui n’a sans doute aucune difficulté à me maintenir en place. Je veux détacher Aiji qui est face à une sorte de croix. Je veux lui demander comment il va. Mais la panique m’empêche de me montrer efficace et de parler.
J’ai de plus en plus peur. Je ne sais pas quoi faire alors que mes liens attachent fortement mes frêles membres à la chaise sur laquelle j’ai été obligé de m’asseoir. Et maintenant qu’il est assuré que je ne bougerais pas, sans doute, le directeur est allé plus loin pour prendre une seringue. Je ne sais pas ce qu’il y a dedans. Je ne sais pas à qui il compte injecter ça. Mais je ne veux pas qu’il le fasse. C’est beaucoup trop cruel. Les souvenirs plus ou moins vagues qui viennent après que j’ai été drogué ne me donnent que peu envie de voir quelqu’un le subir. Et s’il s’agit de moi la victime de cette chose, je ne sais pas quoi penser. Mieux vaut que ce soit moi que Aiji. Mais je ne veux pas non plus me retrouver encore une fois dans cet état…
La réponse à quelques-unes de mes questions arrive. La “dose” est pour Aiji. Et ce serait la deuxième en plus ! J’ai peine à y croire ! Déjà qu’une n’est pas anodine, je ne peux accepter qu’une seconde lui soit injectée. Encore moins par une personne qui devrait nous… nous…
C’est qu’maint’nant qu’tu réalises ?! Ben ouais, lui aussi y’pense la même chose ! T’es vraiment qu’un crétin…
Alors Aiji aussi est révolté à l’idée que quelqu’un censé apporter une certaine protection me fasse du mal ? Même si cela est normal dans mon cas ? Je réalise, comme le dit si bien Shan, combien mon ami a dû souffrir à chaque fois que je venais vers lui, couvert de bleu ou même… quand il m’a trouvé dans les rues de la ville, drogué. Cela me pousse à tenter avec plus d’ardeur de me libérer de mes liens. Malheureusement, les cordes sont trop serrées et les nœuds trop solides. J’ai mal. J’ai l’impression que je vais finir par m’arracher de la peau. … C’est pas grave ! Même si la “seconde dose” est déjà injectée, je continue mes tentatives de libérations en écoutant à peine les paroles de Aiji. Tout ce que je parviens à comprendre c’est qu’il va assez bien pour parler de manière intelligible. Quelque chose que je peine à faire quand je vais mal. Mais le sens m’échappe. Comme si je ne voulais pas l’entendre. Puis, mon but est d’aller l’aider. Je ne veux pas qu’il vive quelque chose comme ça. Il n’a rien fait pour le mériter ! Si quelqu’un doit être punis, c’est moi ! Alors, le directeur doit laisser Aiji. Et si les mots ne sortent pas de ma bouche tant je suis crispé, je suis bien décidé à le faire comprendre en faisant barrière avec mon corps ! Jamais encore je ne me suis senti aussi déterminé que maintenant. C’est quelque chose que je dois faire.
Impossible… Tu saignes !
...
Eh !! Regarde !!
Alerté par Shan plus qu’autre chose, je pose mes yeux ambrés sur mon poignet droit. Rouge. Je ne vois plus que le rouge de mon sang que je ne peux plus lâcher du regard tandis que je cesse de me débattre. La peur est de nouveau là. Lancinante. Vicieuse. Elle-même terrifiante. Tant et si bien que je peine à sentir l’air emplir mes poumons. C’est comme si je ne pouvais plus les gonfler. A l’aide...
Dernière édition par Yuki Donovan le Jeu 26 Aoû - 19:22, édité 1 fois
Akihide Naomira
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Jeu 26 Aoû - 18:34
Le clou qui dépasse appelle le marteau Be prepared || Caleb Hyles
22/02/2110 Tu as mal, tu es déboussolé, tu en oublierais presque où tu es mais le froid qui mord ta peau et le fait que tu te sentes entravé par des liens te font revenir à la réalité. Il est revenu, revenu avec Yuki. Pourquoi ? Pourquoi lui ?! S'il y avait bien une personne que tu n'aurais jamais voulu voir ici c'était bien lui ! Tu retiens tes larmes, ça ferait trop plaisir au directeur alors qu'il t'injecte une seconde dose. Tu sais qu'il n'y en aura pas plus, parce qu'il ne veut pas te tuer. Tu sais qu'il veut juste te faire souffrir, faire souffrir Yuki peut être aussi ? Tu lèves ton regard embrumé par la drogue et le regarde attacher la personne que tu aimes. Pourquoi lui ? Tu as mal et lorsque tu le vois tirer sur ses liens tu lui supplies.
«Ne tire pas sur tes liens... Yuki.. Tu vas te blesser....»
Ta voix est faible, tu te sens défaillir, tu vas t’évanouir mais, pour le bien de ton amour tu ne te laisses pas emporter par la douce inconscience qui te ferait un bien fou. Tu vois le directeur s'approcher de lui après avoir pris un instruments brillant à côté de la seringue.
___
Que c'est doux de voir Aiji si amoureux, si désireux de ne pas que tu lui fasses de mal... Pourtant il va devoir se faire au fait que ce soir... Yuki va prendre cher... Au temps l'avouer n'est-ce pas ! Il te supplie pourtant sa supplique rentre par une oreille et ressort par l'autre. Tu ricanes même. Un ricanement de fou. Tu aimes tellement voir les gens souffrir, tu es fou ? Tu ne peux le nier mais qu'importe ? Après tout tu te fous de ce qu'on peut penser de toi et de ta cervelle. Tu entends Aiji dire au blondinet de faire attention, qu'il va se blesser à tirer sur les liens comme un damné. Tu vas sur le tableau où se trouve les instruments que tu vas utiliser ce soir et prends le scalpel alors que tu vois le jeune homme accaparé par le sang qui coule de son poignet. Tu pouffes de rire et tournes la tête vers Aiji.
« Trop tard... Il s'est fait mal ce petit abruti ! Mais attend ! Il va avoir une autre raison d'avoir mal... »
Sur ces mots tu soulèves sa manche et lui ouvre tout le long du biceps, tu ne veux pas risquer sa mort.
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Jeu 26 Aoû - 19:24
Mardi 18 mars 2110
J’ai mal. Mais j’ai surtout peur. Extrêmement peur ! Qu’est-ce qui va m’arriver ? Mon regard est fixé sur l’une des blessures que je me suis faites sur les poignets. Mes liens sont tellement serrés que, finalement, je n’ai même pas réussi à me dégager juste un tout petit peu. Si j’avais réussi à progresser un chouia, je suis certain que j’aurais eu ce qu’on appelle un peu d’espoir. Là, il a déserté mon cœur et mon esprit.
Et comment t’aurais pu l’faire ?! Réfléchis un peu !! Abruti !
Shan n’est pas le seul à me nommer ainsi en cet instant. J’ai vaguement entendu des supplications venant de Aiji que je peine à regarder. Mes yeux sont inlassablement attirés par le rouge brillant sous les lumières froides de la pièce. Ce même rouge qui m’empêche de respirer correctement. La présence à côté de moi ne m’aide pas plus à garder mon calme. Je voudrais pouvoir me concentrer, mais je n’y parviens pas. Les mêmes paroles me reviennent à l’esprit sans que j’y sois pour quoi que ce soit.
Je vais mourir. Shan va avoir sa vengeance de moi. Je ne veux pas que Aiji pleure. Qu’est-ce qui va m’arriver ? Je vais mourir… Aiji va mal. Je vais mourir… ! ...
Je peine à comprendre les mots qui sont prononcés. Mes propres pensées et les hurlements de Shan sont couplés à ma panique, ce qui n’arrange pas les choses. Le chat est moqueur, inquiet, en colère… Il veut que je réagisse. Que je me bouge ! Impossible…
Une main passe dans mon champ de vision pour attraper la manche de mon vêtement. Elle est relevée sans la moindre douceur. Mais ce n’est pas ce qui me fait poser le plus de questions actuellement. Je viens de voir un éclat de lumière du coin de l'œil. Comme un reflet. En tournant lentement les yeux vers celui-ci, je découvre un étrange instrument. On dirait un couteau avec une lame très courte.
On est dans la merde ! Débats toi !! Bouge !!!!
Je ne peux pas bouger. Pas avant que la fameuse lame n’atteigne ma peau. … Le silence. Il a précédé ma voix déchirant le fond de ma gorge. Je ne vois plus rien, comme si tout était blanc ou noir. Je n’entends rien d’autre que ma souffrance. Cela dure longtemps. une éternité. La douleur est diffuse, s’étendant dans l’entièreté de mon bras, jusqu’à mon épaule et même mon dos. Puis, la lame sanglante me laisse comme un répit. Ma voix est comme cassée. Pourtant, je continue de crier en pleurant ma peine et ma détresse. Pourquoi ? Qu’ai-je fait pour mériter ça ? Suis-je horrible à ce point ? Shan ne me soutient pas comme il l’aurait fait avant. Shan ne dit rien. Shan est silencieux. Je suis seul. Seul sans aucun espoir d’être aidé.
Akihide Naomira
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Dim 29 Aoû - 12:02
Le clou qui dépasse appelle le marteau Kingdom dance || Raiponce ost
01/08/2110 Il rit comme un fou, un dément. Entendre l'adolescent hurler ainsi lui procure un plaisir immense tu le sais, tu le sens, tu peines mais tu le vois. Alors les larmes commencent à perler le long de tes joues. Tu veux juste l'emmener loin d'ici, loin de cet homme machiavélique, dont la folie l'a emporté sur la raison. Tu ne pensais pas qu'un homme comme lui pouvait exister. Ta maladie était grave certes, mais lui... Lui elle battait des records. Seulement... Tu te demandais ce qu'il pouvait bien avoir comme maladie. Entendre Yuki hurler suite à ce que fait le directeur t'horrifie vraiment et tu cries à t'en arracher la voix, avec les faibles forces qu'il te reste.
«LÂCHE LE CONNARD !»
––––
Tu caresses Yuki de ta fine lame de scalpel, au niveau du bras. L'entendre perdre ses moyens te fait rire. Il a l'air d'un agneau effrayé par son futur et par son présent qui est insupportable. Il doit sûrement se demander ce qu'il va se passer par la suite, n'est-ce pas ? Mais alors que tu allais faire la même chose sur l'autre bras de l'adolescent pour le voir pleurer un peu plus tu entends Aiji te supplier d'une façon plutôt violente. Il te tape sur les nerfs, alors tu te détournes de Yuki et vas en direction du fauteur de trouble, le détachant alors qu'il tombe lourdement au sol. Tu retournes ensuite du côté de l'autre jeune homme, tu te rapproches de nouveau de lui, le regardant de haut. Tu le détaches à ton tour et lui mets le scalpel dans sa main.
« Tu sais ce qu'il te reste à faire pour ne pas être puni... Yuki... Tu ne veux pas être puni n'est-ce pas ? »
––––
Tu as crié, tu as réussi, mais à présent l'air que tu respires te fait mal à la gorge. Ton cri l'a abîmée. Lorsque tu sens tes liens se détacher tu sens que la chute va faire mal et... C'est le cas, ton corps pesant très lourd à cause de toute la drogue ingérée. Tu ne feras pas d'overdose certes mais tu es à ta limite. Alors tu t'écrases tête contre le sol avant de te pousser sur tes bras pour te redresser ne serait-ce qu'un peu. Tu vois le directeur donner le scalpel à Yuki, tu sais très bien ce qu'il veut que Yuki fasse et tu sais très bien que ton amoureux ne supporte pas les punitions...
«C'est bon Yuki.... Fais ce que tu dois faire... Ne t'en fais pas pour moi...»
Ma respiration commence à se faire difficile. Mon souffle a comme disparu. Inspirer ne m’apporte que trop peu d’air. Mes yeux sont noyés par les larmes. Tout ce que je vois est extrêmement flou. Chaque image n’est qu’un amas de couleurs difformes. Le rire de mon bourreau ne change rien. Le directeur fait comme mes parents. Alors… ! Alors… je le mérite ?
Silence. Shan ne parle toujours pas. Shan m’a abandonné.
Un hurlement. La voix de Aiji m’arrive distinctement. Je n’ai pas besoin de deviner chaque mot détaché les uns des autres. Sa demande est en ma faveur. Il demande à ce que je sois relâché. Pas d’étonnement. Aiji a toujours dit qu’il me protégerait. Qu’il ferait en sorte que je souffre le moins possible. Il tient sa promesse alors que je suis incapable de la moindre action. Impuissant. Ignorant. Imbécile. Je ne fais que vivre de terribles illusions impossibles à réaliser. Le pire étant que je me complais dans ces envies utopiques que je devrais rejeter pour survivre.
T’es prêt à m’écouter maintenant ? T’es dans la merde. Réponds !
Une voix. Je la connais. Mon regard ne se détache pas du directeur qui s’approche de Aiji. Pourtant j’écoute ce que me dit le chat désormais fantomatique qu’on dit ne pas exister. Peur. Terreur. Effroi. Pas pour moi.
Que veux-tu ? T’as pas l’temps ! Dépêche-toi !!
Je dois sauver Aiji. Il est détaché par le directeur qui revient vers moi. Ma respiration est un peu plus facile. Pas beaucoup. Mon envie a changé. Elle me hante. Le chat sourit. Il va m’aider.
Les liens lâchent. Mon regard fuit celui du directeur. J’écoute à peine. Mais je vois le scalpel qui est placé dans ma main. Une aubaine. Une chance.
Une autre voix. Faible. Suppliante. Douce. Aimée. Je comprends celle-ci. Je ne l’écoute pas. Seul Shan a mon attention.
Fais comme si.
Je m’avance vers Aiji. Lentement. Sans le regarder. Je veux lui sourire. Lui donner de l’espoir. Lui dire que tout va bien se passer.
Non !! Concentre-toi. Fais pas l’con !
J’écoute. J’obéis. Un pas. Deux pas. Trois pas…
Attaque le directeur !! Maintenant !!!
Volteface ! Je m’élance vers le directeur en me tordant la cheville. J’ai mal partout, mais je ne fléchis pas face à ça. Les larmes aux yeux, j’attaque celui qui nous fait du mal en ayant la ferme intention de le tuer à l’aide de ce scalpel. Il ne m’a jamais dit ce que je dois faire, alors je ne désobéis pas. J’en suis persuadé. La vitesse m’aide dans mon élan. Mon but est son coeur. Je dois le tuer. Pour l’arrêter, je n’ai pas le choix.
Vise bien !!!
Tout va trop vite. Ma visée n’est pas aussi précise que le veut Shan. Il m’aide un peu. Ça ne suffit pas. Je prie pour que l’effet de surprise m’aide à l’atteindre pour qu’il ne nous fasse plus de mal. Je prie. Je prie ! Je prie !! Faut que ça fonctionne !!!
Akihide Naomira
Messages : 130 Date d'inscription : 25/08/2020
Mar 31 Aoû - 7:25
Le clou qui dépasse appelle le marteau Be prepared || Caleb Hyles
18/03/2110 Tu es prêt... Prêt à recevoir ta punition, prêt à ce que Yuki te fasse du mal mais, pour toi ce n'est que le juste retour des choses. Tu l'avais déjà blessé une fois sans qu'il se venge. Tu te sentiras moins coupable car tu avais toujours ce soir là en tête, un souvenir amer et à la fois doux. C'était ta première rencontre avec lui après tout ! Tu redresses un peu la tête pour le voir avancer vers toi alors que ta vue est toujours troublée par tes larmes. Oh tu ne pleures pas parce qu'il va te faire du mal, non tu pleures surtout parce qu'il ne devrait pas être ici avec toi... Tu le vois à quelques pas. Plus que quelques secondes où tu inspires et expires doucement pour te préparer. Fermant les yeux tu attends, sauf que la douleur ne t'atteint pas, elle ne vient pas. C'est lorsque tu entends la voix du directeur, plutôt étonnée, que tu redresses la tête pour voir que Yuki l'a attaqué, il... Depuis quand était-il violent ?
––––
Le regardant s'approcher d'Aiji, un large sourire se peint sur ton visage. L’amour va-t-il s'envoler avec ce scalpel ? Tu l'espères, tu pourras profiter de ce petit Yuki qui te plaît depuis un moment déjà. Tu mets ton poing sur ta hanche pour ne pas perdre une miette du spectacle en perspective. Tu as hâtes, ooooh oui ! Mais le moment de jubilation n'arrive pas. À la place, quelque chose de vif se passe. Depuis quand ce gosse se rebiffe ?
« Mais qu'est ce que ! »
Tu as à peine le temps de dire ça qu'il te saute dessus. Par réflexe tu mets tes avant bras devant ton visage pour ne pas être touché à cet partie de ton corps. La blessure te semble profonde et tu hurles, plus par étonnement que douleur. Tu as déjà eu bien pire avec Yubel après tout... Et alors que tu commences à tomber à la renverse suite à la vitesse que le jeune homme avait pris pour te tomber dessus. Et ayant retiré ton avant bras de devant toi il te touche au torse dans sa course, moins gravement cette fois. Il va souffrir. Tombant sur toi, tu lui choppes les poignets et lui fais lâcher le scalpel.
« Bien joué petit, mais à présent c'est moi qui vais m'amuser ! »
––––
Yuki agit avec une rare violence, cela t'étonnes vraiment de lui mais pour le coup tu lui en es reconnaissant. Avec l'effet de surprise il arrive à toucher le directeur deux fois, ce qui est énorme à tes yeux, à leurs yeux peut être aussi ? Cependant lorsque tu vois le reste de la scène tu prends peur, surtout que tu n'es pas en état de l'aider. Ce qui suis te paraît irréel, tu as peur en voyant que le directeur a réussi à lui attacher les mains.
––––
Le remettant sur la chaise tu prends le plaisir de lui ôter son pantalon et son caleçon, lui tenant fermement ses frêles poignets d'une main avec force. Ça va être ton moment préféré à présent ! Tu l'attaches ensuite sur une table et grimpe au dessus de lui avec un grand sourire malsain.
« Tu vas souffrir... »
Tu retires à ton tour ton bas, tournant la tête vers Aiji en voyant qu'il n'arrive pas à bouger, ce qui te fait rire comme un fou.
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Mar 31 Aoû - 14:48
Mardi 18 mars 2110
Je veux le toucher. Je dois le toucher. Le blesser. Le tuer ! Plus qu’un pas…
Je sens de la résistance sous mon scalpel alors que je ne suis plus qu’à quelques centimètres du directeur. Heureusement, la vitesse due à mon élan m’aide à aller jusqu’au bout de mon geste. C’est la première fois que ce n’est pas moi que je blesse. Aucun remord. Aucun regret. Juste de la peur.
C’est pas fini ! Continue !! T’arrête pas !!!
J’ai entendu le cri du directeur. J’ai cru que tout était fini. J’ai tort. Shan a raison. Même si je suis prêt à porter un nouveau coup, mon mouvement prend trop de temps. Peur du sang. Peur de la voix grondante. Peur de Shan. Peur pour Aiji. J’ai tellement peur !!
Une main m’attrape le poignet droit et le tord. Ma prise sur le scalpel se fait de moins en moins forte, jusqu’à ce qu’un bruit métallique d’un objet heurtant le sol résonne dans toute la pièce. Douleur. Ce n’est pas le pire ! La peur s’amplifie. L’homme est calme. Le monstre est de retour. Ma respiration se bloque.
Que va-t-il me faire ?!
Fuis ! Reste pas là !!
Shan me fait réagir. Shan panique. Mon corps réagit. Dans l’espoir de m’éloigner, je me débats. Je dois partir. Je dois prendre Aiji avec moi. Besoin d’aide ! Une aide qui ne viendra pas. Ma voix ne porte pas, comme bloquée dans le fond de ma gorge. Mes gestes sont rapidement bloqués par la prise solide du directeur autour de mes poignets. Mon corps est déplacé comme si j’étais une simple peluche qui ne pèse rien. La chaise. Encore.
Les mains du monstre me touchent. Il fait comme mes parents. Pas lui ! Pas lui !!!
Je me débats de plus belle. Des coups de pieds. Des balancements de bassin. Des mouvements de poignet. De la douleur. Je glisse sur la chaise. Mes fesses rencontrent le sol. Fracas. La chaise est tombée au sol. Mes mains sont sur le carrelage. Froid. De plus en plus.
Presque nu. Il me porte. Il me maîtrise. Il m’attache. Mes possibilités sont réduite à 0. Silence. Juste ma respiration bruyante. Ma suffocation. Ma panique. Le monstre est horrible. Effrayant. Terreur.
Un son. Un rire.
Tremblements. Pleurs. Résignement.
Me débattre ne sert à rien. Il est trop fort. Il est trop puissant. Il est trop effrayant. Il est…
T’es faible !
Akihide Naomira
Messages : 130 Date d'inscription : 25/08/2020
Mar 26 Oct - 6:28
Le clou qui dépasse appelle le marteau Whore || In this moment
01/08/2110
Invité
Invité
Mar 26 Oct - 19:34
Mardi 18 mars 2110
A quoi cela sert-il de se débattre ? Je l’ai bien vu juste avant, que je le fasse ou non, je vais finir par souffrir. Même avec mes parents je me fais gronder quand je me débats. Alors, j’imagine que tout ira bien plus vite si je laisse cette personne faire ce qu’il me veut. Shan ne dit plus rien non plus. J’ai l’impression que le silence pèse autour de moi. Je respire mal. Une boule obstrue ma gorge. Mes yeux sont mouillés. Ma voix est bloquée. Mes pensées sont figées. Rien ne va.
La présence du directeur s’impose à nouveau. Il est immense, imposant, effrayant… … nu. C’est étrange… Même si je ne veux pas qu’il me touche, même si je suis dégoûté de le sentir sur moi, et même si j’ai envie de vomir à cause de l’odeur ferrique du sang, j’arrive encore à être à peu près calme. Je sais à peu près ce qui va se passer. Cela se passe aussi comme ça avec papa et maman, parfois. J’ai l’habitude. CJe ne veux pas voir ce monstre. Je regarde alors Aiji pour essayer d’oublier ce que je sens sur mon corps. Ces sensations qui me tendent et me filent la gerbe. Je ne veux pas savoir ce qui se passe autour de moi. Je ne veux pas savoir ce qui fait les bruits que j’entends. Je ne veux pas savoir...
Mes yeux se ferment. D’un coup. Fortement. Plus aucune lumière ne me parvient. Ma voix se débloque. Elle commence à me faire mal. Mais moins que ce que je ressens sur ma poitrine jusqu’à mon nombril. Horrible ! Mes mains tirent sur mes liens. Mes muscles se tendent au maximum. De nouvelles larmes mouillent mon visage. Ma gorge se déchire. Mes nausées se font plus fortes. La souffrance s’atténue un instant.
Un répit de quelques secondes. Je sens le monstre bouger d’une manière différente. Mes yeux sont toujours fermés. Je ne veux pas les ouvrir à nouveau. Une autre souffrance. A un autre endroit. Nouveau hurlement. Nouvelles larmes. Nouvelle tension. Nouveau répit.
Puis encore une fois. Mais c’est complètement différent cette fois. Des sensations se font ressentir sur mon intimité. Froid. Lisse. Bouchon. Ma respiration est haletante. J’ai l’impression d’étouffer. Mon corps ne se détend plus. Ma voix est enraillée. J’ai soif… Je veux mourir…
Un poids se retire. J’ai froid… De nouveaux bruits. Je reste dans le noir… Une voix détestée s’élève. J’ai peur… Une nouvelle souffrance accompagne une sensation de mouillé sur mon torse et une odeur forte. Je hurle !!
La voix détestée revient. Je détourne la tête. Je garde les yeux fermés. J’essaie de respirer. Pas le droit de me plaindre. Pas le droit de crier. Je vais me faire punir. Je veux me réveiller de ce cauchemar...